Notre bout de rien

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Machin décidément n'est pas en forme ce matin comme ces dimanches derniers malgré un froid à zéro degré il n'a pas eu envie d'avoir envie et de prendre son vélo pour s'en aller randonner le long du fleuve d'autant qu'il fait beau il fait froid mais il fait beau .. Non Machin déprime, il se traîne,  ses genoux l'interpellent, une pustule sur le front ... La flemme et l'inintérêt de lire ... Il vit dans son fatras de livres empilés, de cahiers, de bouts de papiers chiffonnés comme ses neurones d'ailleurs... 

Je ne lui dirai rien je ne suis pas de ceux qui disent allez bougez vous mon vieux, faut pas se laisser aller ... Un être c'est si complexe, si sensible que sait-on de l'intimité d'un être que l'on voue aux gémonies sans savoir, même l'être le plus obscur, le plus fermé, le plus barbare ... Je ne peux rien pour Machin il est le seul à pouvoir faire quelque chose pour lui, mais le peut-il, le souhaite-il, et s'il est bien dans sa déprime c'est déjà ça... mêlons-nous de ce qui nous regarde ... N'avons-nous pas suffisamment à faire avec notre propre personne, notre bout de rien, notre bout de néant ..

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